5h00. Les premiers réveils sonnent dans les foyers des élus ; c’est le grand jour, nous sommes le 14 décembre : l’heure du départ à sonné et il faut faire vite ! Rendez-vous à 6h10 à la gare Part-Dieu, départ du train à 6h26.
La troupe est au complet. Au total, 16 personnes sont du voyage : les membres du CVC réunis, les représentants au C.A et au COMET ainsi que Mesdames Merlaud et Aujogue, les adultes responsables du voyage.
Maintenant, direction le quai A, le train est annoncé.
Une fois bien installés dans la rame, certains avec leur Starbucks en main, d’autres leurs téléphones, c’est parti pour 2h00 de voyage direction Paris Gare de Lyon.
Chacun s’occupe à sa façon : les uns discutent, les autres dessinent, certains tentent de dormir et d’autre de lire.
Il est 8h22, le train entre en gare. Après un saut pour retirer les tickets, tout le monde se dirige vers le métro 1, direction Concorde.
Pendant le trajet, certains s’étonnent : « C’est pas comme chez nous » tandis que d’autres sont bien habitués aux transports parisiens et se préparent déjà mentalement aux secousses que ces derniers vont leur faire subir.
Arrivés à Concorde, on reparaît à l’air libre, fait une rapide pause photos, et c’est reparti direction l’assemblée nationale !
Nous y sommes conviés par la députée du Rhône, Anne Brugnera. Nous devons patienter un peu, puis on nous fait entrer les uns après les autres, dans l’ordre alphabétique. Nous pénétrons dans un vestibule destiné à l’examen des affaires personnelles : les vérifications y sont très scrupuleuses, il n’est pas question de mettre en danger des représentants de la nation ! Nous présentons donc nos pièces d’identité au contrôle ainsi que le contenu de nos sacs, manteaux et poches qui passent sous un scanner à rayons X et nous soumettons nous-même au passage du portique RFID (le portique situé dans les aéroports permettant de vérifier la présence de métaux par champ magnétique).
Nous terminons ensuite dans une salle pour nous revêtir où nous attendons les autres personnes présentes, car le collège Dargent n’est pas le seul convié, des adultes le sont également.
Pour patienter, on observe les portraits des différents présidents de l’assemblée ; on peut voir sur cette frise chronologique l’évolution avec le temps des méthodes de capture des visages, du portrait peint à la photographie moderne (les photos étaient interdites dans cette pièce, il faudra s’en remettre à l’imagination).
Nous commençons la visite accompagnés de notre guide par une petite projection qui a pour but de nous présenter le fonctionnement de l’assemblée.
Nous défilons ensuite dans le dédale des salons qui constituent l’assemblée nationale, à commencer par la salle des fêtes, qui, comme son nom l’indique, est le lieu de réception de l’assemblée nationale.
Ensuite, les escaliers qui donnent sur les tribunes de la presse, puis la salle des pas perdus où se pressent parfois les journalistes pour obtenir quelques mots des députés qui sortent de l’hémicycle.
On continue dans la salle des quatre colonnes depuis laquelle on accède également au Jardin des quatre colonnes.
On passe par le salon Delacroix – justement peint par cet homme – dont les quatre murs sont peints de huit allégories des principaux fleuves français ainsi que de la Mer Méditerranée et de l’Océan Atlantique.
On arrive aux portes de l’hémicycle, le lieu emblématique de l’assemblée nationale, surmonté d’une verrière artificielle qui permet de préserver la salle, véritable amphithéâtre, dans le jour quelle que soit l’heure. Ainsi, les séances qui se prolongent fréquemment jusqu’à minuit restent éclairées comme en plein jour. Il est donc assez déroutant pour les députés de constater qu’il fait nuit noire en sortant, nous confie Madame Brugnera. Cette salle qui a vu s’animer les débats de l’histoire, nous voit également passer aujourd’hui en son sein, l’oeil curieux et émerveillé par sa finesse.
La visite continue avec la salle Casimir-Perier, premier président de l’assemblée, dont le buste y est présenté. On passe rapidement le salon Pujol, peint en trompe l’oeil et parvient à la salle des Conférences où les députés trouvent leurs messages dans les cases d’un meuble appelé« piano » (d’ailleurs, certains élèves pensaient au départ qu’il s’agissait effectivement d’un piano, bien qu’un peu particulier).
On pénètre maintenant dans la célèbre bibliothèque de l’assemblée dont les rayonnages croulent sous les ouvrages (bien que la majorité se trouve au sous-sol de l’assemblée, sur 18 kilomètres de rayonnages) et où le silence est primordial. Des députés de tous les partis s’y rendent pour travailler sur des projets de loi.
On accède ensuite au salon des Mariannes où se trouvent des dizaines de bustes de ces mêmes Mariannes présentés dans des vitrines.
La visite se termine par la cour d’honneur où se trouve la sphère des droits de l’Homme.
Une fois sortis de l’assemblée nationale, on se dirige vers le musée du quai Branly (ou Jacques Chirac) en passant devant le ministère de l’Europe et des affaires étrangères ainsi que la cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris (une église orthodoxe).
Arrivés au musée, on se pose dans les jardins pour manger un bout. Cette journée est placée sous le signe du partage : les chips, bonbons et autres bêtises s’échangent durant tout la journée.
Il est 13h00 et on commence la visite par une nouvelle exposition temporaire portée sur les samouraïs et arts martiaux d’Asie avant de passer au plateau des collections, l’exposition permanente sur les oeuvres d’Océanie, d’Asie, d’Afrique et des Amériques.
Il est 16h00, on part en direction de l’Arc de Triomphe, mais avant cela, une pause goûter s’impose. Après le régal, on remonte donc les Champs-Elysées, fait quelques rapides achats chez Yves Rocher et une fois arrivés au bout, se photographie devant l’Arc de Triomphe.
Il est l’heure de rentrer : on s’engouffre de nouveau dans le RER pour arriver Gare de Lyon.
Comme il nous reste un peu de temps avant le départ, on se scinde en deux groupes ; les uns vont acheter des « bubble tea » tandis que les autres s’en vont commander leur menu « MacDo ».
Voici le train qui arrive, l’heure du retour a sonné. On s’installe confortablement dans la rame et le train s’ébranle ; Paris s’éloigne, ou peut-être est-ce nous qui sommes loin désormais ? Du moins, loin de Paris, mais plus proche de chez nous ! Durant le trajet du retour, difficile de faire redescendre l’excitation. Il est certain que cette journée restera un bon souvenir à tout jamais.
Le train entre en gare de Lyon Part-Dieu et chacun retrouve le chemin de sa maison.
Avec environ 12 kilomètres de parcourus et 16 000 pas effectués, chacun s’est écroulé sur son lit.
Demain, la journée sera dure, mais les membres n’auront pas leur langue dans leur poche !
Trop bien !!♥♥♥
Très bel article !!♥♥♥
Waouh🤩, quel beau périple !!!
C’est magnifique !
Les photos de Paris sont très belles et votre chemin est très très bien expliqué.
Cela nous permet de mieux connaître la capitale de la France ! Merci.
Ce devait être une magnifique journée, pleine d’excitation, non?
Bravo aux représentants et aux membres du CVC.